mardi 19 mars 2013

du 11 au 16 mars 2013 : Les Outer Banks, Caroline du Nord et la "Colonie perdue"



Lundi 11 mars

Départ de Carolina Beach. C’est vraiment à cette saison une très jolie destination. En été, cela doit être très fréquente et il parait que c’est très humide et qu’il y a des moustiques. Allez, on n’y pense pas car en ce moment c’est super.

En ce jour de depart, nous allons refaire une tournee de linge. 


Un peu pour remercier le proprietaire et sa maman qui ont toujours été très gentils avec nous.
Courses au petit marche bio d’à cote. Finalement on ne partira que vers 11 h 45.

Nous savons que nous ne pourrons parvenir aujourd’hui à notre destination, les Outer Banks.
On remonte la presqu’ile, l'ocean d'un cote, la Cape Fear River de l'autre, pour rejoindre la 17. Jacksonville puis direction New Bern. 
Nous traversons quelques villages ou la prosperite semble etre restee a leur porte. Beaucoup de petites constructions, parfois tres sommaires et pas toujours en bon état. C'est cela aussi l'Amerique.

On arrive ce soir vers Washington, Caroline du Nord. On se présente a l’entrée d’un camping, ferme par une barrière. On avait essaye un peu plus tôt d’appeler mais en vain : répondeur. De même a l’entrée quand on sonne, personne. Un homme qui loge sur le camping nous proposera son aide. Martina l’accompagne. Personne au bureau. On nous apprendra que l’accueil est ferme le lundi. Etrange quand on sait la taille de ce camping de plus de 400 sites. On repartira finalement après 25 mn avec l’adresse d’un autre camping à quelques miles d’ici.

Dans ce nouveau camping, on est super bien accueilli et on obtiendra pour la nuit le très bon tarif de 18,90 dollars. On s’installe. 


Beaucoup de place tout autour. On ne va pas gâcher notre plaisir. C’est parti pour une partie de foot ou l’on exploite pleinement le terrain.
Nous irons ensuite tous ensemble promener près de la rivière, le temps est agreable et la temperature clemente. 


Quelques bateaux circulent.

Les toilettes et douches du camping sont particulièrement propres, à noter. Tout semble avoir été refait à neuf.

Mardi 12 mars

Pour changer, ce matin il pleut. Nouvelle journée de route, et donc d’école pour les enfants. On a décidé de prendre un nouveau Ferry, celui qui part de Swan Quarter. Il relie Ocracoke Island en 2 h 40 pour ensuite remonter les Outer Banks. On a plus  de 50 miles à faire.
Problème je dois faire le plein. Je sais j'aurais du le faire hier.
Grosse discussions avec la caissière car si habituellement je laisse ma carte en caution a la caisse pour pouvoir faire tranquillement mon plein (sinon ils activent un règlement maximum, si c’est 50 dollars, cela ne fait pas beaucoup de litres pour mon méga réservoir). Finalement j’opterai pour 125 dollars (3,59 dollars le gallon tres intéressant pour la région). La pression de la pompe est ridicule et je mets au moins 10 minutes de plus à faire le plein. Jai perdu peut-etre 20 minutes. 
Maintenant il faut rouler. Le temps file. Je roule un peu vite pour essayer de rattraper le temps. 


La route est trempee et on n'a pas envie d'en sortir, il y a de l'eau dans les fossees, que l'on se demande s'ils ont un fond. On téléphone à la compagnie de Ferry pour dire que l’on veut prendre le Ferry mais que l’on risque d’avoir 5 mns de retard, s’ils  peuvent nous attendre. Négatif le Ferry part à 10 heures, point barre.
J’arriverai non pas 5 mns trop tard mais 2 mns, je vois le Ferry qui vient de quitter le quai. Rageant ! 
Le prochain est à 13 heures. Adieu la croisière. On ne va pas attendre 3 heures surtout avec ce temps. En fait la météo ne va pas s’arrangeant. On se fait juste un café et on repart. J’ai 60 miles à faire jusque Nags Head, on est alors déjà sur Outer Banks.
De ce Ferry « manque », nous reprenons la route de façon plus « tranquille ». Plus rien ne nous court après à présent. Je referai le plein avant de franchir le premier Grand pont entre le continent et l’ile Roanoke (3,64 dollars le gallon), me disant que sur les iles les prix ne seront pas plus attractifs. Encore 75 dollars soit 200 dollars d'essence pour cette seule journee.

Arrives sur Roanoke, nous nous arrêtons au premier visitor center, la météo est vraiment pourrie. Nous sommes tres bien accueillis. On explique notre projet de séjour dans les Outer Banks au monsieur, descendre sur Avon ou Buxton, vers le Cap Hatteras, quelques 100 kms plus bas. Apparemment il y a eu la bas de terribles tempêtes, il y a du sable sur la route et tout. Il n’y a bien-sur qu’une route sur cette bande de sable. En fait on nous imprime le bulletin local disant qu’ils sont en train de travailler à dégager la route qui ne circule que dans un sens a la fois. Le monsieur nous dit également que ce serait bien d’y être en marée basse vers 15 heures, et le bulletin dit que la route sera fermée à nouveau ce soir 19 h 30. Une nouvelle aventure pour les guerriers de la route que nous sommes.

Il est pour le moment à peine midi. Nous avons demande l’adresse du supermarché le plus proche car plus bas sur les Outer Banks, c’est plutôt l’ambiance village avec des commerces certes mais j’imagine plus disperses qu’ici a Manteo ou Nags Head. Ce sera un Food A Rama. La pluie prend parfois la forme de trombes d’eau. Ce n’est peut-être pas plus mal d’avoir manque le Ferry. D’autant plus qu’avec les intempéries et tempêtes récentes, le monsieur nous a dit qu’il n’était pas certain que nous ayons pu remonter de Ocrakoke jusque la ou nous souhaitions arriver avec le deuxième Ferry à attraper et tout. Bref on est sur Roanoke Island et finalement plutôt contents d’être la plutôt qu’a l’autre bout des Outer Banks.

On déjeune et vers 14 h 30 on prend la route. On quitte l’ile de Roanoke, un nouveau pont et on tourne à droite en direction du sud, route numéro 12. Des le croisement passe, on nous  annonce  la couleur. Un panneau lumineux annonce que la route est ouverte mais qu’il faut s’attendre a des délais d’attente. Heureusement que nous nous sommes arrêtés a ce visitor Center. J’imagine ceux qui arrivent direct sans se renseigner et qui débarque sur cette route sous cette pluie et qui lisent cela. Les difficultés commencent au sud de Bodie Island. Nous stoppons derrière un gros camion qui attend. Nous traversons la zone difficile en convoi, la route n’étant dégagée que sur une voie, il faut circuler chacun son tour derrière une voiture-balai. Le trajet dure en tout 25 mn pouvait-on lire sur le bulletin. Nous attendrons en fait à peine plus de de 10mn que notre convoi se met en branle.



Nous allons ainsi durant ces 25 mn traverser des zones inoccupées mais également des zones villageoises ou le sable recouvre les accotements sur plus de 1 mètre. 


Certaines maisons semblent s’affaisser.



 Des voitures ont ete aux 3/4 recouvertes par le sable.

Les Outer Banks sont une bande de sable qui va du nord au sud sur 150 kms environ. On a le continent a l’ouest, une sorte de mer intérieure appelée le Pamilco Sound, la bande de sable de quelques centaines de mètres, parfois moins, et ensuite c’est l’océan Atlantique. 



La carte parle d’elle-même et l’on imagine lorsque l’Océan décide de s’énerver. En l’occurrence il parait que, en raison de l’orientation des vents, pas si violents, a peine plus de 40 Miles par heure (65 km /h) c’est d’abord la mer intérieure qui s’est élevée puis l’océan, le tout combine a donne ce que l’on a sous les yeux. Il reste un boulot énorme aux engins présents pour dégager le reste de la route. C’est comme si des digues de sables avaient craque et que des milliers de tonnes de sable s’étaient engouffrées par la brèche. 
Quand on veut s’installer dans le coin il s’agit de bien se renseigner au préalable sur les points bas ou vulnérables.
Nous avons téléphoné de notre parking de supermarché à des campings sur Avon et Buxton pour savoir lesquels étaient ouverts. Nous avons un camping qui nous a répondu sur Buxton, sur votre carte la ou est le phares du Cap Hatteras, que l'on reconnait a sa deco en spirale, le Cape Wood RV Park.  Cela ne se voit pas sur la carte, mais ce sont bien 100 kms que nous avons peniblement parcouru deja sur cette bande de sable. Nous y arrivons vers 16 heures. Nous nous installons pour 3 nuits, 33 dollars la nuit.

Le temps est en train de se dégager petit à petit. On est une nouvelle fois entoure de flaques d’eaux, le sol est détrempe, et d’un étang qui entoure le camping. Il est prévu du beau temps pour les prochains jours, il faudra bien cela pour sécher tout cela, accompagne d’un rafraichissement des températures.
Cote douches, on n’est plus au camping d’hier soir. Les équipements sont ici plus vieillots. Si le camping a pas mal de sites occupes avec des caravanes et autres remorques de camping car, on ne voit que deux ou trois voitures dans tout le camping. Ou sont ces gens ? On voit quelques jeunes, le spring break a –t-il commence  chez les étudiants ?

Mercredi 13 mars

Changement radical ce matin. Il fait un temps superbe. Nous descendons jusque le Cap Hatteras, non loin du lieu d’embarquement des Ferry pour Ocracoke, la ou nous serions arrives si nous avions attrape le notre hier.

Au Cap Hatteras, on se gare et on va sur la plage en passant entre les dunes, ces precieux elements naturels qui empechent  ou du moins ralentissent l'erosion de l'ocean.



Grande plage, l'ocean, les vagues. On est plein sud. Une autre famille est la a notre arrivée. Sinon, la plage est vide sur des kms. Il fait un temps super.



On déplie la couverture et on se fait un bon petit pique nique sur la plage. 



Les enfants fabriquent un chateau de sable fortifie. C'est de plus en plus spectaculaire. 



On ne déménagera que vers 16 heures. Le temps se rafraichit tres vite.
Dauphins au large. On les voit sauter au milieu des vagues. C’est superbe.

Foot sur la plage. On a pris des couleurs. Cela fait du bien. On a vraiment l'impression d'etre loin de tout.

Jeudi 14 mars.

On passe la matinée tranquille au camping. Ménage, lecture, les enfants jouent un peu dehors. Il fait tres beau encore mais il fait beaucoup plus frais qu’hier. Nous supporterons aujourd’hui nos manteaux.

Nous partons l’’apres-midi pour le phare du Cap Hatteras. 








Il s’agit la du plus haut phare d’Amérique du Nord avec 208 pieds (presque 70 mètres), on le reconnait avec sa déco noir et blanche qui monte en spirale. Il a été déplacé dans les années 1870 suite a l’accumulation des tempêtes. L’Océan Atlantique en effet gagne du terrain à l’Est et les bancs de sables s’étendent de ce fait sur une bande chaque siècle de moins en moins large mais gagnent un peu vers le sud.

Nous récupérons un programme de Junior Ranger pour cette réserve nationale de cotes protégées.



Nous allons ensuite jusque les plages toutes proches. 



De nombreux surfeurs sur ce spot. 



Belle balade sur la plage avec les enfants. A part les surfeurs, pas grand monde.



Sur le retour, au bord de la route, nous observerons un des habitants de ces iles, qui ne bouge meme pas lorsqu'on lui passe a 2 metres avec notre engin.

Vendredi 15 mars

Nous quittons notre camping ce matin mais pas les Outer Banks. 




Nous remontons jusque Manteo, sur l'ile Roanoke, par ou nous sommes arrives mardi, visiter le Fort Raleigh et apprendre une histoire singuliere, celle de "La Colonie perdue".



Nous remontons donc les 100 kms en sens inverse. Les conditions meteo sont tout de meme meilleures que l'autre jour.

Les engins sont toujours la et il reste encore beaucoup de travail pour degager certaines zones.

Nous rejoignons de nouveau l'ile de Roanoke.

Si Jamestown en Virginie est reconnue comme l'endroit ou fut installee en 1607 la premiere colonie anglaise permanente sur le sol americain, c'est bien ici sur l'ile Roanoke en Caroline du Nord qu'eut lieu la premiere tentative. C'etait en 1587, vingt ans plus tot. Je ne veux pas rentrer trop dans les details. Historiquement, au nord, il y a les Francais, au sud les Espagnols. Au milieu pas grand monde. La reine Elizabeth I apres les annees sombre du regne de Mary Tudor, apres avoir obtenu le retablissement du calme interieure, relance l'idee d'expansion hors de l'Angleterre. Francis Drake fait le tour du monde dans les annees 70, plante le drapeau anglais sur ce qui sera un jour la Californie. Walter Raleigh, anobli et fait chevalier par la reine va s'occuper de creer les conditions pour envoyer des hommes Anglais vers le nouveau monde.
L' Espagne est la puissance la plus riche a l'epoque car les navires rapportent d'enormes tresors et richesses des colonies en Amerique. Les Anglais ne disposant pas des tresors des Espagnols, ne vont rien de plus que piller les navires espagnols au service de la reine. De vrais Pirates mais qui sont, une fois leur mefait realise, obliges de rentrer directement en Angleterre. On a imagine alors de creer une sorte de comptoir anglais ou l'on pourrait cacher les navires qui attaqueront les navires espagnols charges de richesse en prendre possession et ramener le tresor a la couronne britannique. Une sorte de base avancee.


On construit sur Roanoke, une ile en retrait de la cote, protegee de la haute mer par ce que l'on connait aujourd'hui comme les Outer Banks, ces fameux longs bancs de sable, des maisons et des fortifications. Si au debut avec les indiens cela se passe tres bien, les relations vont vite se degrader pour des malentendus et tourner a la franche opposition meurtriere.
De ce principe de comptoir militaire va naitre l'idee de coloniser le site et amener des hommes mais aussi des femmes et des enfants pour s'implanter ici sous le drapeau britannique. D'ou le voyage de 1587 avec plus de 115 personnes a bord. John White un artiste qui etait des voyages precedent est nomme responsable ou Gouverneur de l'expedition. Il emmene sa famille, dont sa fille qui vient de se marier. On les fait accoster sur Roanoke alors qu'initialement ils voulaient accoster un peu plus au nord, dans la Chesapeake Bay, dans l'actuelle Virginie. L'ete est trop avance, il faut s'arreter. On prend possession des anciennes maisons realises par les precedentes expeditions. Il faut tout renover. La fille de White donnera naissance la meme annee sur Roanoke a la premiere enfant britannique nee sur le sol americain, Virginia Dare.
Cette colonie bizarrement peu organisee va cependant rapidement souffrir du manque de nourriture. En effet les gens qui ont fait le voyage n'ont pas ete choisies pour leur capacite en agriculture ou en charpente. On sait deja la difficulte a faire pousser quoique ce soit sur cette cote Est des Etats-Unis. Imaginez a l'epoque. De plus ils ne peuvent meme pas compter sur l'aide amicale des indiens que l'on s'est mis a dos. Quelques affrontements sporadiques ont lieu, plus des expeditions punitives qu'autre chose. La violence repond a la violence.
Les membres de la colonie demandent et insistent pour que le Gouverneur White retourne en Angleterre pour chercher des vivres et subsistances. Il rentrera. Mais en Angleterre c'est la guerre contre l'Espagne. Tous les navires doivent etre requisitionnes pour la gloire de la Couronne. Je coupe les peripeties et tentatives. Il ne pourra revenir que 3 ans apres. Et encore meme pas sur un navire pour lui prevu mais juste parce qu'il convinc le capitaine de le laisser debarquer lorsqu'ils sont en vue des iles. Debarque sur place, c'est la stuppeur. Il n'y a plus personne. La colonie entiere a disparu. Ou sont-ils tous passes, ou sont ses amis, ou est sa famille ? Une inscription sur une palissade semble indiquer le nom d'une ile un peu plus au sud de Roanoke. Sont-ils partis la-bas ? Il essaiera de diriger un bateau dans cette direction mais une grosse tempete force l'equipage a battre vers l'Est et rejoindre l'Angleterre. A l'epoque on n'a pas les moyens de jouer avec les vents contraires.
Le fait est que encore aujourd'hui, le mystere demeure entier. Que sont devenus les colons ? Ont-ils voulu faire le voyage de retour vers l'Angleterre, par quel moyen? Ont-ils voulu rejoindre un autre endroit, celui inscrit sur la palissade ? Ont-ils voul rejoindre le lieu initialement prevu un peu plus au nord? Ont-ils ete massacres par les indiens ? C'est extraordinaire que l'on n'ait jamais su ce qu'il advint de ces 110 personnes.



Notre visite d'aujourd'hui donne lieu a un nouveau programme de Junior Ranger et a une nouvelle ceremonie de "Pledge" avec remise de medaille. "La main Etienne, .. la main... euh bon, tant pis".



En exterieur on peut jeter un coup d'oeil au Fort en Sable qui a ete reconstruit en 1950, aller jusque le Theatre de plein air ( vue sur la baie, les acteurs ne sont pas mal lotis) ou chaque annee on joue la piece de Paul Green "The lost Colony" ou encore suivre un chemin suivant les observations de Harriot, scientifique de l'epoque qui a ecrit sur la variete des plantes et balader sur la plage ou peut-etre ils ont debarque.


Vraiment une histoire fascinante que cette colonie, le mystere autour de sa disparition toujours non resolu aujourd'hui.

Nous allons visiter sur les recommandations du Ranger le Visitor center non loin un peu plus haut sur la route, sur les Outer Banks avec plein d'expositions.


Ce visitor center est tout neuf, tres clair, bien fait et instructif.

On ira ensuite faire des courses dans le meme Food-A-Rama que l'autre jour, c'est sur notre route, pour les prochains jours et la soiree des enfants.

Nous reprenons la  route des Outer Banks, mais vers le nord et Kitty Hawk. Nous voulons trouver  un camping pour la nuit et ainsi visiter demain matin le Memorial des freres Wright. Ce sera pour ce soir le Kitty Hawk RV Park.


C'est tres proche de la plage et on voit que le coin a bien ete rince par la derniere tempete. Tout le sable n'a pas ete degage.
 Pas de toilettes ni douches dans ce camping-ci, mais 45 dollars tout de meme la nuit ( en especes SVP, pour une fois que j'avais cette somme sur moi ). C'est aussi cela les Outer Banks.


Derniere balade sur la plage avant de nous mettre tous ensemble a la cuisine. Le bord de route a souffert. On entretient les mini dunes en plantant meme de la vegetation pour tenter de limiter la aussi les effets des tempetes. Mais que faire face aux vagues de l'ocean? Cela semble une lutte perdue d'avance.




Pour le menu de ce soir, nous avons avec les enfants prepare : du roti de porc avec une puree de pommes de terre maison suivi d'une salade verte et en dessert du chocolat fondu dans lequel on a trempe des brochettes de fruits (pomme et mandarine)



Samedi 16 mars

Nous avons de la route à faire aujourd’hui jusque Williamsburg, Virginie.

Auparavant nous avons un dernier endroit que je voulais visiter, le Wright Brothers Mémorial de Kitty Hawk. Oui, c’est ici, dans cet endroit toujours un peu vente, au calme, au milieu des dunes, que les frères Wright (Orville et Wilbur !) ont réalisé leurs expériences de planeurs puis d’engin motorise qui aboutira le 17 décembre 1903 au premier vol motorise de l’histoire de l’aviation. Parc national, on peut donc utiliser notre Pass. Magnifique histoire que celle de ces deux frères sans oublier de ceux qui étaient ici a Kitty Hawk à se demander ce qui allait bien pouvoir sortir de tout cela. Drôle d’engin tout de même.







Cela m’a donne envie de revoir des films tels que « Ces merveilleux fous volants dans leur drôle de machine », extraordinaire course d’avions entre Londres et Paris avec une belle distribution et l’apparition de Benny Hill dans sa tour. Je n’ai pas vu ce filme depuis mon adolescence, je le cherche. Autre chouette série, « Les Faucheurs de Marguerite », du nom de ces engins qui ne décollaient pas plus haut que les fleurs.
Ce qu'il en a fallu de ces fous volants pour que l'on soit aujourd'hui capables de voler "tranquilles" sur nos petits Cessna, Robin et autres gros Boeing et Airbus.

On a connu un loupe au niveau de nos badges. Nous n’aurons pas le badge du Cape Hatteras, le Phare que nous avons été voir samedi. Le Ranger là-bas nous avait dit que nous pouvions si nous n’avions pas le temps de terminer le livret, le ramener au Mémorial Wright brothers. On a trouve cela étrange mais bon. Ici on nous confirme bien que chaque site est différent avec des livrets différents. 
On est déçu car on a termine nos livrets. On essaiera des les poster pour voir s’ils peuvent nous envoyer les badges par la poste. Le Ranger à qui nous racontons notre histoire, gene de ce qui nous arrive, offre aux enfants un des avions de la boutique, réplique plastique et polystyrène de l’avion des frères Wright.

Cela ne nous empeche pas de terminer notre livret de ce memorial et rapporter ainsi un nouveau badge de junior Ranger a notre collection.
Nous poursuivons la visite par les exterieurs. 








On a aligne des colonnes de granit pour figurer d'un point de depart la distance parcourue par les 4 vols realisees parles deux freres ce meme jour du 17 decembre 1903. Incroyable. On a le meme jour vole d'abord sur 120 pied, soit 40 metre pour atteindre 852 pieds pour le 4ieme et dernier, soit 280 metres. Cela semble derisoire aujourd'hui mais a l'epoque...
On a erige un monumental memorial sur la dune proche en hommage a ces deux pionniers. Cette dune a semble-t-il ete le theatre d'une tentative manquee quelques jours avant le fameux jour, tentative si j'ai bien compris qui aurait pu couter a Wilbur, un des deux freres, un peu plus que quelques armatures de bois brisees. Cette aventure etait protegee des cieux, c'est sur.


Nous déjeunerons sur le parking du Mémorial. Il va etre temps de prendre la route vers la Virginie. Nous avons un peu moins de 200 kilometres a faire jusque Williamsburg, notre prochaine destination. www.outerbanks.org

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