dimanche 4 mai 2014

du 4 au 15 octobre 2013 : San Diego, Californie, le voyage touche à sa fin. La fin, la fin, la fin du parcours.

Vendredi 4 octobre

Nous quittons notre camping proche de Mecca, Californie, nos beaux palmiers pleins de dattes à destination de Ramona, commune à une 50aine de kilomètres a l’Est de San Diego. 


Nous allons rejoindre en effet la famille que nous avions rencontrée cet été au Parc Yellowstone, dans le Wyoming. Il y a un bout de chemin d’ici à Yellowstone je vous promets.


Nous reprenons la 86 vers le sud. Hors le grand lac à gauche, ce n’est ensuite que paysage  désertique. En raison de travaux, et du fait que nous discutons comme toujours beaucoup, je manque l’embranchement avec la route 78 vers l’Ouest. Je fais demi-tour dès l'intersection suivante. Il nous faut passer par une sorte de poste frontière. Le Mexique en effet n’est pas très loin, et les contrôles sont nombreux. Tout va bien, nous ne nous retrouvons pas arrêtés par les douaniers.

On récupère notre route 78. 


On va ainsi traverser sur une bonne portion le désert de Anza Borrego. C’est magnifique!


Il y a ici un state Park qui porte le nom dudit désert.


Nous stopperons sur un bord de route pour déjeuner. On en profite pour admirer à nouveau les cactus déjà croisés a Joshua Tree. Ils ont des piquants plus que collants mais bon.

On reprend notre route. C'est plein de vallées suivies de collines, c'est très aride. Ouaouhh!



On revient à de la végétation un peu plus fournie. Des pins, quelques arbres qui pourraient être des chênes verts, brefs, quelques essences qui ne sont pas sans nous rappeler la maison Provence.


Nous traversons le très joli et touristique village de Julian. Nous serons à Ramona dans une 30aine de kilomètres.

Nous arrivons à Ramona vers 16 h 30. Nous faisons un petit détour vers le centre ville pour trouver un magasin d'alcools et acheter du vin pour notre arrivée. Cela a l'air sympa comme petite ville. On est vraiment dans l'Ouest. Nous serons chez la famille Duffy vers 16 h 45. Ils habitent à 5 kms du centre ville dans un quartier résidentiel classique americain. Belles maisons, grands garages. Le papa Steve, est en train de changer la batterie du Chevrolet Suburban (gros 4x4 équipé en l'occurence de 7 sièges et long de 5,50 m). Ils ont également un Dodge Pick up et une Subaru.

Les Duffy ont 3 enfants : 2 garçons Sean, 14 ans, Colin, 12 ans et une fille Kiera, 10 ans.
Nous allons occuper les prochains jours la chambre de Kiera, absente ce soir, qui dispose de deux lits superposes, chacun de 1,30 m de large. Les enfants seront au-dessus, et nous en-dessous. 

Nous vidons ce soir le camping-car de tous les bagages, habits, livres... Tout. Il y en a a présent une pleine chambre. Va falloir organiser tout cela car on ne rentrera bien entendu pas tout dans les valises.
Nous retrouvons les Duffy pour le dîner. Au menu, un plat traditionnel américain, le Meatlof que nous a préparé Michelle. Excellent. On passe la soirée a se raconter ce qui s'est passé depuis que nous ne nous sommes vus cet été à Yellowstone.

Samedi 5 octobre

Kiera était absente hier car elle était à Sea World San Diego avec ses amis girl-scouts pour aider au Parc. Sean et sa maman sont partis très tôt ce matin pour Sea World également afin de récolter  des fonds pour le compte d'associations pour enfants démunis. 
Ces bonnes actions viennent en complément de cours qu'ils ont a l'école. Cela se fait sur le temps libre. Intéressant.

Nous avions prévu de les rejoindre au Sea World qui doit être un très chouette arc avec les orques et tout... mais nous avons quand même beaucoup à faire pour préparer le camping-car. Je dois en effet le livrer demain à San Bernardino, à l'Est de Los Angeles.

Nous commençons par une dernière toilette extérieure de notre fidèle compagnon de voyage mécanique.


Il a fier allure. On ne peut s'empêcher de penser que c'est la derniere fois que nous le lavons avant de nous en separer. Oui cela nous fait un peu bizarre. On passe acheter quelques legumes et de la viande au supermarche a Ramona.

De retour a la maison, c'est l'heure de dejeuner.
Nous recuperons ensuite un aspirateur pour cette fois-ci la toilette interieure de notre Majestic. On verifie que l'on n'oublie rien dans le vehicule.

On a termine vers 16 h 30. Ouf! Il est prêt.

Les Duffy nous ont laisse la maison pour la soirée. Nous dînons tous les 4. 

Dimanche 6 octobre

Une derniere photo devant ce que nous appelerons desormais notre "ancienne maison". 


Tout le monde a comme un pincement au coeur. C'est une nouvelle page qui se tourne, notre maison qui s'en va. On en a vu des choses et paysages fantastiques, on en a rencontrées des gens très sympathiques, durant une année complète, dans ce camping car. Pas un problème, rien et nous voilà déjà à nous en séparer.

Je pars vers Escondido, puis en direction du nord sur la 15 et la 215 vers San Bernardino, plein Est de Los Angeles.

J'arrive à notre point de rendez-vous, la gare des bus Greyhound a San Bernardino vers 11 h 15. Je sais que les acquéreurs ne devraient pas être là avant une heure. Ils viennent du Nevada. Je profite pour dévisser ma plaque d'immatriculation de Floride que je compte garder en souvenir.

Je vérifie les documents de vente dont j'ai fait une copie pour avoir mon exemplaire : la carte grise, le Bill of Sale.

Enrique et son épouse arrivent vers 12 h 15. Je suis à ce moment-là en train d'acheter mon ticket de bus San Bernardino-Escondido dont le prochain départ est pour 14 heures. A l'arrière de leur beau 4X4, 2 superbes scooters des mers montés sur une remorque.

Nous procédons à la vente, il me règle comme convenu, c'est également ce que l'on m'a conseillé, en espèces. on ben cela quelques billets tout de même 11.000 dollars. Va falloir caser le tout dans les poches. 

Je fais une petite photo souvenir des nouveaux propriétaires devant leur nouveau, notre ancien véhicule. Bye camping car, on va te regretter, c'est sûr. Il est beau quand même, non? On aurait pu, peut-être, si jamais.... mais non, allez, on n'y pense plus.

Je les regarde partir, et retourne dans le hall de la station Greyhound attendre mon Bus. Tout est à l'heure tout va bien, nous partons à 14 heures. 


De belles bêtes, ces bus Greyhound. Taillés pour l'autoroute américaine, bien confortables, les prises électriques et tout, cool!

C'est reparti vers le Sud et San Diego. J'arrive à Escondido après deux heures de voyage. 

C'est là que doivent me récupérer Michelle, Martina et les enfants.

Je les attends un petit moment. Pendant que j'effectuais ma livraison, ils étaient à la plage nord de San Diego, la fameuse La Jolla.

La voiture arrive. J'apprends que l'ainé des enfants de Michelle, Sean, a été piqué par une raie, la stingray. C'est hyper douloureux et il faut agir vite. 
On lui a fait des bains d'eau très chaude qu'il faut renouveler très régulièrement afin de conserver cette température d'eau bien chaude et ainsi neutraliser le poison de la piqûre.
En voilà une sympathique journée! Son pied est encore bien gonflé et on voit bien l'endroit où la raie l'a attrapé et piqué.

On reprend la route en direction de Ramona. On s'arrête chez un marchand de fruits et légumes que j'avais remarqué ce matin dans l'autre sens. On achète quelques fruits, des légumes, les enfants visitent un peu les champs alentour. 


On prépare à nouveau Halloween. Oui, on se rend vraiment compte là qu'une année est passée depuis notre arrivée dans ce pays en octobre 2012. Damn!!

Nous nous apprêtons à reprendre la route. Et là, rien!! La voiture obstinément, l'effrontée, refuse de démarrer. Rien à faire. Je vais demander à un monsieur qui a un autre 4X4 si par hasard il n'aurait pas des câbles de démarrage. Ah l'Amérique! Bien-sûr il en a. On branche nos deux autos ensemble et... rien! Bon mais manifestement on a un souci un peu plus sérieux, là! 
On essaye d'appeler un peu à droite à gauche, Steve travaille à la caserne des pompiers, Michelle appelle l'assurance, on va nous rapatrier à Ramona, elle appelle une amie pour ramener une partie de la troupe car la dépanneuse ne pourra nous prendre tous les 7. Ce que tu demandes à un Suburban, tu ne peux l'imposer à tout véhicule.
Un premier véhicule d'assistance vient et nous confirme qu'il ne s'agit pas de la batterie. En effet, cette dernière a été changée juste le jour où nous arrivions, c'eût été étonnant. Sans doute s'agit-il du démarreur. Gloups! C'est autre chose, là, non?

Nous serons ramenés par la remorqueuse. Le conducteur est un jeune homme originaire d'Irak,. Quand on parle d'intégration, il a des propos plus américain que les Américains. Il a des idées bien arrêtées sur un modèle social. Il faut que les gens travaillent et ne pas assister ceux qui viennent simplement profiter et ne rien faire. En même temps c'est sensé non?

Il fait déjà bien nuit lorsque nous rentrons tous à la maison.

Lundi 7 octobre

Steve est rentré ce matin vers 7 heures après sa garde de 24 heures. Il va dormir juste 2 heures avant qu'il ne se mette au travail à démonter le démarreur du Suburban. Alors là les Américains ils m'impressionnent quand même. Les propriétaires d'autos ici savent bricoler, ont des notions plus que sérieuses de mécaniques et les transmettent à leurs enfants, leurs fils la plupart du temps.

Nous irons ensuite à Ramona dans le magasin Auto Parts où, bien entendu, ils ont la pièce qu'il nous faut. Encore une fois l'expression du service à l'Américaine. Les magasins américains disposent de stocks pour de nombreux produits, c'est ce que veulent les clients. Ainsi dans les magasins de tondeuse autotractée, celui qui veut un modèle vient avec sa voiture, la remorque accrochée derrière, le regarde et l'achète. On a pas besoin ici de commander et ensuite attendre 3 mois pour le recevoir. Les Américains veulent encore aujourd'hui tout et tout de suite et cela fonctionne encore ainsi. C'est ainsi que nous repartons de ce magasin, l'air de rien avec un démarreur, belle pièce de plusieurs kilogrammes convenant à notre auto Chevrolet Suburban année 2002. Steve de retour à la maison va de suite se remettre à l'ouvrage et notre Chevrolet va redémarrer comme neuve. Cela aura simplement coûter le prix d'un démarreur, soit 150 dollars. Va payer cela dans un garage, toi!!


Nous invitons ce soir nos hôtes dans un restaurant de Sushis. Tout le monde chez les deux familles adore cela. On se régale de sushis mode californienne.

On avait prévu de rester 3 ou 4 nuits chez les Duffy. On ne les a après tout rencontrés que 20 minutes cet été à Yellowstone.  Mais c'est vrai que le courant passe bien entre tout le monde, les parents, les enfants entre eux également. Michelle nous propose de rester plus longtemps. Elle sait quand nous avons notre avion de retour, le 15 octobre. Pourquoi payer un hôtel durant 8 jours, nous dit-elle, et en plus les enfants s'entendent si bien. C'est vrai, mais jamais on aurait osé s'inviter chez quelqu'un que l'on connait si peu aussi longtemps. On est touché et on accepte l'invitation. 
Comme nous avions déjà réservé notre hôtel à San Diego, nous devons annuler. On est juste dans les temps pour ne pas payer de frais d'annulation. En fait il s'agit de raccourcir le séjour. On a tout de même prévu de passer les 2 dernières nuits à San Diego-ville.

Mardi 8 octobre

Steve est reparti pour une nouvelle garde de 24 heures.

Nos enfants vont une nouvelle fois aujourd'hui travailler leur école. Etienne rend régulièrement visite aux poules de la maison.

Au menu de ce soir, c'est pizza.
Michelle prépare la pâte avec son robot. 



Ce seront ensuite les enfants qui vont composer les garnitures avant de cuire les pizzas. 


Superbes pizza... et très bonnes, bravo tout le monde!

Mercredi 9 octobre

Nouvelle journée d'école pour nos jeunes. Les enfants de la maison partent eux vers 7 heures le matin pour l'école. Ils commencent très tôt et dès 14 h 30 ils sont de retour. 

Colin a sorti un jeu de Risk, un jeu que l'on a à la maison qui date de quand j'étais ados. Mais étant fils unique, comment peut-on jouer à un jeu de stratégie quand on est seul? Ici, ils ont enfin quelqu'un qui peut leur expliquer comment jouer. Etienne adore le jeu et ne veut plus faire que cela.

Ce soir, les enfants regardent tous "Moi, bête et méchant" en anglais. 


Pour l'occasion, Michelle prépare des pop corns, maison toujours.

Jeudi 10 octobre



Promenade dans le quartier de notre famille d'accueil. Quartier résidentiel, agréable. Pas de commerce ni école ici. Pour ce faire, comme souvent aux Etats-Unis, il faut la voiture.

Ce soir, il y a une fête à l'école de Sean. Comme une kermesse avec quelques manèges, de la barbapapa, des stands pour exposer quelques métiers, ceux de l'armée notamment avec un Hummmer H1 équipé transmissions...


On s'amuse, on s'amuse.


Au retour, les enfants ont encore le temps de faire une partie de UNO. Là, on connait.

Vendredi 11 octobre


Etienne et les poules, une grande histoire!


Entre deux matières d'école, on se détend avec un peu d'exercice sur la route devant la maison.


Je trouve que c'est là une bien belle machine, non?

On s'est également rendu à la Poste de Ramona pour faire partir deux gros colis d'affaires en tout genre, des livres, mon ampli guitare, destination Costa Rica. 2 gros paquets de 23 kg chacun, rien que cela. Il me faut les refaire à la Poste car le périmètre du carton fait 4 cms de trop pour le format de la Poste. Que de scotch gaspillé mais bon. On en a pour plus de 300 dollars de frais d'envoi. C'est certainement plus que la valeur de ce qu'il y a dedans mais bon. Les Mickey Parade Géants, les quelques couverts, assiettes en plastique et autres bouquins en anglais que nous envoyons, également contenus dans ces colis le valent bien. On retrouvera tout cela là-bas au Costa Rica en février chez Jenny Moss, la directrice de l'association Proyecto San Gerardo pour laquelle nous travaillerons. On a encore deux autres gros paquets d'à peu près le même poids en plus de nos bagages. On va essayer de les ramener avec nous par avion jusque la France.


Tout le monde met une nouvelle fois la main à la pâte pour préparer le menu des deux familles.


Sans oublier les pauses RISK



Nous avons droit ce soir à d'excellents chocolate chips cookies. On est tous très gourmands.


A votre santé Michelle et Steve. Et merci de votre accueil.

Samedi 12 octobre

Comme dans nombre de nos pays, le samedi est la journée activités sportives pour les enfants. Kiera et Colin font partie des équipes de football. Non pas le foot américain, non non, mais bien notre foot à nous, ce qu'ils nomment toujours ici le "soccer". Cela devient de plus en plus populaire. Nul doute qu'avec le sérieux que mettent toujours les Etats-Unis à développer une activité, malgré la jeunesse de ce sport ici, je jure bien qu'avant 20 ans ils seront au moins une fois champions du Monde. 

Comme chez nous, les parents sur les bords de pelouse sont toujours d'excellents conseils. Courageux Coach!

A Ramona, il y a un super magasin de musique. J'ai mon sélecteur de micro de guitare qui est cassé. Le jeune gérant va m'en refiler un, style Epiphone, gratuitement. Sympa! Assez proche de San Diego, il y a des fabriquants de guitares électriques. Ahh la Californie! Il n'y a pas que les surfeurs, il y a aussi les musiciens surfeurs, sans oublier les "garçons des plages".

Nous sommes conviés à accompagner la famille chez la maman de Steve.

Steve en fait n'est pas avec nous, il effectue, comme toutes les 48 heures, une garde de 24 heures non stop à la caserne de pompiers, son métier.

Nous passons au préalable au supermarché faire quelques courses.


Impressionnants, à l'entrée des magasins, ces superbes voiturettes pour personne souffrant d'une mobilité un peu réduite. Cela peut être une personne âgée, mais le plus souvent, les personnes usant de ces appareils sont plutôt des personnes souffrant d'obésité et oui de ce fait de mobilité réduite.


Chez la maman de Steve, son frère, les cousins...

Dimanche 13 octobre

Nous quittons Ramona et la famille Duffy aujourd'hui pour San Diego.

Nous chargeons le Suburban de nos 5 valises, + les deux gros paquets de 23 kgs, nos sacs à dos, les 2 guitares et 7 personnes. Je me demande un peu à cet instant comment on va rentrer dans le Renault Scenic de mes parents à notre arrivée à Marignane mercredi.

Toute la famille, toujours hors Steve toujours de permanence à la caserne, se rend à San Diego. Nous avons une réservation dans un hôtel dans le centre pour 2 nuits.

On arrive à la grande ville. On dépose nos bagages à l'hôtel, la baie est juste là, c'est vraiment sympa. Michelle va garer la voiture.


On a de bonnes aides pour monter nos bagages dans notre chambre. 


On a une chouette vue. On a trouvé cette chambre sur internet, 115 dollars la nuit pour 4, petit déjeuner compris. 



On se dirige vers la ville. Il y a, assez proche, le quartier italien. 


Aujourd'hui, il y a un festival. L'Italie est dans la rue. Des produits, des tableaux, des autos. Il y a de l'animation et beaucoup de monde. On déjeune dans un resto italien bien entendu.

 

Il y a un concours de fresques réalisées à même la rue. De nombreux participants et quelques oeuvres vraiment remarquables.


Parfois difficile de distinguer le vrai du faux personnage lorsque l'artiste se représente lui-même.

Arrive le milieu de l'après-midi. Il est l'heure des séparations. On espère pouvoir leur rendre la monnaie un jour, à cette famille Duffy qui nous a reçu si généreusement et de façon tellement naturelle.

On profite de la vue que l'on a depuis notre balcon, ainsi que de l'usage quasi exclusif de la très grande piscine.



Ce soir nous dînerons dans un restaurant juste en face sur la jetée.


Je m'amuse toujours de ces ascenseurs et immeubles n'indiquant pas de 13ième étage.

Lundi 14 octobre

L'un des endroits que nous voulions visiter dès le départ de notre voyage sachant que nous irions à San Diego était le Zoo, très célèbre à travers  le Monde entier.



L'hôtel organise une navette gratuite vers le Zoo.

On se prépare après notre petit-déjeuner.

Ce mois d'octobre, l'entrée est gratuite pour les enfants. C'est déjà cela de gagné car l'entrée pour nous est de 44 dollars. L'entrée est certes gratuite pour les enfants, mais il faut tout de même régler 10 dollars par enfant si l'on veut avoir droit au tour en Bus découvert pour faire un peu le tour du Zoo, histoire d'avoir un premier aperçu et comprendre où se situe quoi.


On réalise donc en premier ce tour de Bus. On poursuivra à pieds.

Le Zoo de San Diego est très beau il est vrai, belle mise en scène, aérée... 


De très beaux spécimen de grands singes, toujours aussi expressifs, d'ours, hippopotames... De très mignons koalas, on n'en voit pas beaucoup.



Quelques petits panneaux humoristiques.



On n'ira pas voir les Pandas géants. Il faut attendre plus d'une heure pour peut-être les admirer. On sait de ces animaux combien ils peuvent être timides.




L'effet de nouveauté nous est il est vrai un peu volé par le fait que nous avions déjà visité un autre superbe zoo, gratuitement celui-ci, fin mars, le Smithsonian ZOO à Washington DC.

On déjeunera rapide de bretzels et autres bricoles. Il fait une journée superbe encore.


Bien -sûr, même en plein zoo, il a bien fallu qu'Etienne se trouve un ami à transporter.



On fait un tour du téléphérique du Zoo afin de profiter d'une chouette vue aérienne sur le site.

Nous rentrons à l'hôtel par la navette que ce dernier a mis à disposition l'après-midi.


On profite encore de la piscine, avant de passer une soirée tranquille, la dernière aux Etats-Unis, à l'hôtel et ses environs pour le dîner. 


On est un peu ko. Mais cela n'empêche pas un bon petit apéro pour célébrer notre superbe voyage.

Mardi 15 octobre

C'est le grand jour. Nous quittons aujourd'hui les Etats-Unis.

En même temps, notre avion est à 20 h 25 ce soir, cela nous laisse une bonne journée pour faire un petit tour. Nos valises faites et rassemblées (nom de zeus, ce chantier, tous ces bagages!), nous les confions à la réception. L'hôtel dispose ( c'était l'un de nos critères de choix ) d'une navette gratuite pour l'aéroport qui n'est qu'à 2 kms tout au plus de notre position.


On va simplement se promener dans le quartier, longer les quais jusque le porte-avion que l'on peut visiter, ainsi qu'un sous-marin. Bon, mais pas aujourd'hui, hein? 

On prend la navette de 17 heures. On est comme prévu très vite à l'aéroport. L'aéroport de San Diego a encore taille humaine.

Les formalités vont pour nous prendre un peu de temps, vue la quantité de bagages et le nombre de dépassement. Une bonne chose utile : comme nous avons acheté nos billets avant le mois de juin, nous règlerons pour chacun de nos bagages (23 kgs chacun) 60 dollars, ce qui me semble tout à fait honnête. 
Si nous avions acheté nos billets après le mois de juin, il nous en aurait coûté 95 dollars chaque carton et si nous avions dû les envoyer par la Poste, cela nous aurait sans doute coûté 180 dollars pour chaque bagages. Ils ont bien essayé de facturer 95 dollars le bagage, mais manque de chance on s'est renseigné et on sait que c'est 60 dollars. Désolé les gars! Allez, on va dire que c'est une faute d'inattention.


Tout le monde est content de se retrouver à nouveau dans un Aéroport?
Il nous reste à patienter 2 bonnes heures avant l'embarquement. Il fait nuit.

C'est l'heure. Nous voilà dans l'avion, ça y est on décolle. Bye bye San Diego! Les premières heures sont un survol des Etats-Unis du Sud Ouest au Nord Est puis c'est l'Atlantique direction Londres. On a un vol qui va durer 10 h 30. De quoi méditer sur cette année qui s'achève.

Qu'étions-nous venus chercher ici aux Etats-Unis? Si Steinbeck exprime dans son livre "voyage avec Charley" ( son chien) son souhait dans son périple réalisé en camping-car autour des Etats-Unis en 1960 de retrouver des racines, de rencontrer le peuple américain, c'est également ce que nous sommes venus chercher quelque part. 
L'esprit aventurier, pionnier et conquérant est-il toujours bien vivant? Il me faudra écrire là-dessus, j'ai eu pas mal de ressenti tout au longe de notre traversée. 

Une idée de ce qui différencie le Sud du Nord, l'Est de l'Ouest, les villes des campagnes. Non il n'y a pas Une Amérique. De même que, comme l'écrivait ce même Steinbeck, New York n'est pas l'Amérique ( ne peut-on en dire de même d'autres grandes villes comme Los Angeles?), nous avons pu voir et souvent apprécier les différents visages de ce pays-continent grand comme quelques 16 fois la France.
Jamais nous n'avons eu de sentiment de réelle insécurité. Tout semble policé, les Américains, même si je ne les juge pas forcément très bons conducteurs, sont plutôt bien disciplinés et respectueux des lois, autre sujet de distinction avec nos pays latins. 
Nous avons voyagé comme toujours avec bon sens certes, nous n'avons pas non plus bravé les horaires propices aux esprits chauds et nocturnes. En même temps, avec deux enfants, on ne fait plus les night clubbers.
L'Amérique est riche de sa  diversité naturelle. Cela demande certes du temps, même si nous avons croisé des gens qui n'avaient pas notre temps, quel luxe! pour apprécier et s'arrêter. On a apprécié des animaux en liberté que nous n'avons pas l'occasion de voir chez nous, les oiseaux colibris, les cerfs, les biches... des arbres extraordinaires dans le sud mais aussi dans le nord.

Quel voyage que ce Sud et sa belle architecture coloniale, superbe côte Est Atlantique que l'on a mis 3 mois à remonter doucement, par étapes. On a aimé revivre le temps des pionniers. Quelle aventure et quel courage! Faire ce qu'ils ont fait sur des terres comme celle-là, tu parles, du sable! Que veux-tu faire pousser la-dessus! Belles Carolines, jolie Georgie, Savannah...

Quel bonheur de pouvoir s'arrêter quelques jours dans le Montana, quel bel Etat frontière du Nord, ces montagnes, ces cours d'eau. 

Quel sentiment que d'arriver après tous ces mois sur la Côte Ouest Pacifique, d'avoir vu quelque chose d'unique au Monde avec ces Séquoïas géants Redwood du Nord de la Côte Californienne et sud de l'Oregon, sans doute ce que nous avons préféré de notre voyage, mystique! 

J'ai aimé des grandes villes telles Boston, Philadelphie, taille de ville idéale? et quelle découverte que ce Benjamin Franklin, New York, Chicago, San Francisco. J'en oublierai d'autres plus facilement, jugées moins intéressantes.

Comme toujours, merci de nous offrir la possibilité de rencontrer des gens comme celles que nous avons rencontrées tout au long de notre périple. On s'est fait des amis que nous aurons plaisir à revoir ou recevoir.
On n'a pas pu tout voir, me restent quelques endroits que je voudrais encore voir tels Atlanta, Nashville, Seattle, Vancouver au Canada... endroits que nous n'avons pu voir, pris par le temps ou par la météo hivernale. Bon, mais on reviendra, hein?

Sur l'esprit américain, certains Américains que nous avons rencontrés disent qu'il n'existe plus tel qu'il était et qui a fait de ce pays ce qu'il est aujourd'hui.
On a pu voir des spécificités dans certains Etats tels le Texas, très fier de son passé et de son indépendance, la riche Californie, trépidante comme si, même si ce n'est pas entièrement faux, son temps était limité, ne nous promet-on pas le Big One pour tantôt?

Pour nous, européens, on n'a pu que constater pourquoi ce pays est toujours un grand pays. Le côté résigné des pays du vieux continent n'a pas touché ce côté-ci de l'Atlantique. Ils tireront beaucoup d'autres pays encore un moment c'est certain. 
Pour des gens qui comme nous aiment bouger et même si, je l'ai déjà écrit dans ce blog, nous n'adhérons pas à nombre de choses dans la façon de voir ou vivre dans certaines communautés, cela est motivant pour toujours aller de l'avant et découvrir toujours plus, sur les autres mais aussi sur ses propres possibilités.

En revanche, de là à décider de vivre aux Etats-Unis, non sauf à avoir une raison professionnelle de s'y attarder bien sûr! Encore une fois, il me faudrait m'étendre sur les raisons. Mais bon, peut-être un jour futur, qui sait?

Mercredi 16 octobre 

Nous arrivons à Londres. On a quelques heures de pause avant de prendre le vol Londres-Marseille. Nous sommes en Europe.

Nous arrivons à 20 h passé à Marseille. Il fait nuit. 


Mes parents sont là pour nous accueillir. 

Oui, on a beaucoup de bagages, il nous faut 3 chariots pleins, sans compter ce que l'on a envoyé au Costa Rica. On accumule en camping-car sur une longue durée comme dans une maison.

On va tout arriver à caser, les 5 bagages, les 2 paquets, les guitares, nos sacs à dos, nous 6, dans le Scenic, ( ce n'est pas le modèle Grand Scenic, non le normal), vraiment une bonne auto.

C'est le retour à Marseille, notre appartement. Bon ben, on est chez nous de nouveau. Etrange sentiment, mais en même temps on est content. On est là pour 4 mois à peine puisque notre billet pour le Costa Rica est déjà dans notre poche. Nous repartons le 10 février 2014. 

On compte bien profiter et recevoir un max d'amis chez nous.