jeudi 30 octobre 2014

du 5 au 13 octobre 2014 : Suite du séjour à Sonoma, Californie, avant le départ pour l'Equateur.

Dimanche 5 octobre
Après notre petit déjeuner, nous nous dirigeons vers la petite ville de Glen Ellen à 10 kilomètres de chez Frank et Anita. C'est au-dessus de cette bourgade que se situe le "ranch" de Jack London, le célèbre romancier. Il vécut ici les 5 dernières années de sa vie avec sa seconde épouse.
La propriété est classée State Park. A l'entrée, Frank achète un "pass" à l'année pour pouvoir à loisir revenir promener dans ce grand parc. Le monsieur de l'accueil parle anglais mais avec un accent qui ne nous est pas inconnu. En effet, il est de Montpellier.



La première visite sera pour le musée. L'occasion d'en savoir un peu plus sur cet homme célèbre qui a connu une existence certes pas très longue, il est mort en 1916 à l'âge de 40 ans, mais intense en voyages, rencontres... Si pour nous, Jack London c'est essentiellement "Croc Blanc" et "l'Appel de la Forêt", on se rend compte qu'il est par ici connu pour d'autres écrits plus descriptifs parlant de la région tels le fameux "Valley of the Moon". Qui connaît ce roman chez nous? Ici, cela reste un hit.

Aujourd'hui, il y a un petit festival avec des exposants venus parler du recyclage, de l'artisanat. 


Etienne s'essaye aux décalcos avec des pommes de terre, brocolis...

On voit des poules logées dans une petite maison à peine plus grande que celle que nous avions construite au Costa Rica dont on nous dit qu'elle se vend plus de 800 dollars. Gloups! Il en faut des oeufs pour rentabiliser cette cage!
Les volontaires présents parlent tous Français, c'est amusant. Il faut surtout faire attention à ce que l'on dit. On s'est acheté un hot dog accompagné de salades, le tout servi bien entendu dans un emballage à jeter.

Jack London a pris très à coeur le bien être de ses animaux de ferme, à l'exemple de ses cochons. 


A l'issue d'une charmante balade, il fait chaud aujourd'hui, même très chaud, mais qu'est-ce que c'est agréable! Nous arrivons à ce que l'on appelle ici "le Palais des cochons". 


Il s'agit de logements très confortables avec une tour centrale. Jack London l'aurait "designé" lui-même afin qu'une personne puisse s'occuper seule de tous les cochons, les nourrir, que ces derniers vivent dans des conditions de confort optimal (braves bêtes) que les déjections soient envoyés vers des lieux spécifiques afin de ne pas polluer le sol... Bref, l'avant-garde de l'élevage raisonné.

Encore une occasion pour les enfants de grimper un peu partout. Si Jack voyait cela.. Et comment tu descends à présent?



Petite photo de famille au milieu des vignes de Californie.


On a également droit, grâce aux volontaires présents, à une explication sur les usages des glands chez les indiens qui peuplaient la région avant l'arrivée des colons Américains, on nous fait faire un peu de farine, ainsi que sur les insectes. On a retrouvé les panneaux sensibilisant  les visiteurs sur la présence éventuelle de serpents à sonnettes. Tranquille hein?

On terminera la visite avec la maison dans laquelle vivaient les London au moment de la mort de l'écrivain, en 1916. C'est une belle maison en deux parties, faite de bois et de couleur blanche, l'une que je dirais plus intime avec les chambres, salons d'écritures. L'autre, séparée de la première d'ailleurs, composée d'une grande cuisine et d'un grand salon que l'on peut aisément imaginer plein d'invités. Les London aimaient recevoir.


Visite intéressante, puisque l'on peut montrer à Maxime, qui veut en ce moment devenir écrivain, le quotidien d'un créateur de mots. Jack London s'évertuait chaque jour à écrire à la main un minimum de 1.000 mots avant d'apparaître devant ses invités. Sa femme, également écrivaine de son état, mais dont la carrière s'était vue mise entre parenthèse suite au succès de son époux, tapait le tout sur la Remington, apportant parfois aux récits de son mari quelques corrections ou encore quelques éléments narratifs qu'elle jugeaient intéressants. Bref, on montre à Maxime que créateur, que ce soit en arts plastiques, qu'en matière musicale ou encore d'écriture.. c'est un métier avec une discipline quotidienne qui, si elle se veut liberté, n'en est pas moins fruit de la volonté et de la détermination de l'artiste. Sans ces dernières, le talent ne suffit pas. Il faut bosser.


Vraiment très belle région que cette région viticoles de Sonoma, tout près de Napa. C'est valloné, plein de vignes, à droite, à gauche... moi je n'ai pas besoin de plus.

Lundi 5 octobre
Chaque lundi, traditionnellement, Frank et Anita sont de baby sitting chez leur fille Julie pour les petits enfants Lauren et Ian. Pour ce faire, ils quittent la maison vers 6 h 30 le matin. Bon, nous on est encore couché lorsqu'ils partent.
Nous nous rendons aujourd'hui à San Francisco. Cela me fait plaisir de retourner visiter cette ville que je dois bien avouer j'apprécie beaucoup.
Nous prenons notre petit déjeuner, préparons nos affaires et nous voici tous les 4 dans la Volvo que nous ont une fois de plus laissée Frank et Anita, comme l'an passé dans le Massachussets pour aller à Cape Cod. 

Frank nous a proposé son GPS mais bon. Allez, on a bien fait le tour des Etats-Unis avec nos cartes routières, San Francisco, compris, on va bien y arriver.
Il nous faut un peu plus d'une heure pour rejoindre Larkspur et son Ferry Terminal. 


Retour sur les autoroutes bien larges autour de San Francisco. Bon aujourd'hui, lundi matin, 10 heures passées, le trafic s'est calmé déjà, mais au niveau des parkings, on dirait qu'on ne nous a pas attendu. Aucun parking autour du Terminal, ni de celui du Marin Airporter où nous sommes arrivés l'autre jour en Bus. J'avais oublié ce détail, mais c'est vrai que le stationnement dans ces petites villes proches de San Francisco est toujours problématique.
Nous irons finalement nous garer de l'autre côté de l'autoroute sur un Park and ride. Je me renseigne un peu sur les endroits où je peux me garer, car il y a plus de panneaux sur les endroits où tu ne dois pas te garer qu'autre chose. On trouve finalement notre bonheur grâce à l'aide d'une employée de bureaux sorties prendre sa pause nicotine. Ce park and ride a la particularité semble-t-il d'être un Park mais sans le Ride. Aussi, nous devrons marcher une petite dizaine de minutes pour rejoindre le Ferry. Il y a du monde qui attend.


Nous revoici sur le Ferry que nous empruntions quotidiennement l'année dernière pour traverser la baie au départ de Larkspur pour San Francisco. Il en coûte toujours 20 dollars l'aller-retour par adulte et 10 pour chaque enfants. Nous attrapons le Ferry de 11 h 15. 
Nous accostons à San Francisco après 1/2 h de traversée. Il y a en effet du monde sur le bateau, notamment aux couleurs des Giants, équipe de base ball local qui jouent en ce moment à San Francisco même contre les Cardinals de Saint-Louis.


La baie est très calme. On a une vue superbe, le Golden Gate, Alcatraz... On a comme toujours lorsqu'il faut traverser la baie prévu les gilets, car il y fait toujours plus frais qu'à l'intérieur des terres.


Nous retrouvons le bâtiment rénové du Ferry landing sur l'embarcadero. 


Des boutiques très agréables de ventes de vin, de fromages et bien d'autres choses encore. Superbe!



Nous nous achetons des sandwichs qui nous semblent avoir très bonne mine. Le vendeur me répond en français. C'est une manie ici ou bien?


Nous irons nous installer plus loin sur les quais sur un ponton en bois, face au Bay bridge et le joli bateau San Francisco Belle.


Nous reprenons notre balade. Je souhaite surtout aujourd'hui monter jusque la colline de la Coit(?) tower. 



Nous poursuivons l'embarcadero avant de nous engager à gauche sur Lombard (un nom pas tout à fait inconnu n'est-il pas?). On va contourner ainsi la colline, voir les jolies bâtisses sur Grant et Union St avant d'arriver sur la partie haute de la colline. 


Oui, San Francisco, ce n'est pas un mythe, cela monte et cela descend tout le temps. Faut avoir un bon souffle.

Tiens, même en centre ville de San Francisco, on dirait que subsiste de la vie sauvage. 


On aurait aperçu autour de cette colline des coyotes. Après les sangliers de Berlin, les renards de Londres, les rats à Paris (bon moins sympa), nous voici avec les coyotes de San Francisco.
La vue autour de cette Coit Tower est tout simplement superbe. On ne regrette pas notre ascension. 



Je peux ainsi réaliser quelques clichés très "clichés" du Golden Gate dépassant de la brume. Mais bon, ça le fait toujours, non?


Sur la colline juste en face de nous également, autre "cliché" de la ville, la rue Lombard, autoproclamée "la plus tortueuse". Nous l'avions faite en voiture l'an passé à 2 à l'heure en vrais touristes que nous étions.


On redescend côté baie par de très petites rues avec des appartements bien discrets. Mais pour dire, si j'achète ici, (bon ok c'est pas dans mes moyens, mais bon imaginons!) j'achète meublé car qui a envie de se taper le transport de l'armoire normande de la grand-mère sur ces pentes?







Nous poursuivons nos balades sur les alentours, jusqu'à atteindre l'église Saint-Pierre et Paul (pas de Jacques pour compléter la trilogie?) et atteignons Colombus où nous nous arrêterons prendre un café dans un établissement italien. Il faut dire que l'avenue Colombus en est truffée.














Nous remontons Colombus. Toujours ces échoppes italiennes. A un croisement, c'est littéralement comme suit : à gauche l'Italie, à droite Chinatown. 


Nous avions bien baladé l'an passé dans cet extraordinaire Chinatown de San Francisco. Aussi, nous restons sur Colombus pour cette fois-ci.


Nous approchons du quartier d'affaires. On retrouve (en vert sur la photo de droite) le très joli bâtiment propriété de Francis Ford Coppola (il a des vignobles aussi). Nous sommes sur le chemin du retour à notre Ferry. 
San Francisco est réellement une ville très agréable avec des terrasses de restaurant, des lieux de vie bien agréable, presque méditerranéenne. On est dans des formats de mode de vie plus européens (pour combien de temps encore) qu'américain bien que le modèle reste malgré tout très communautaire.

Nous repassons par Le Ferry building où nous rachèterons un gros pain et une bouteille de vin d'ici. Nous attrapons le Ferry de 16 h 30. 


Nous devrons remarcher jusque notre voiture, magnifique Volvo S80 6 cyl. de l'autre côté de la 101.

Nous stoppons sur la route du retour chez un primeur, faire le plein de fruits et légumes. Nous rentrons à la maison un peu avant 19 heures. Frank et Anita ne sont pas encore rentrés. Nous dînons. Ils ne rentreront que tard, vers 23 heures. Longue journée bien remplie pour tout le monde.

Mardi 7 octobre 2014
On retourne ce jour à San Francisco. On a même rendez-vous avec notre amie Emmanuelle de Marseille. On laisse les enfants en pension chez Frank et Anita. Espérons qu'ils ne se taperont pas trop dessus.
On doit partir plus tôt pour essayer d’attraper le ferry de 9 h 15 sur Larkspur. Bon, mais côté réveil on s’est pas trop foulé. 6  h 50. On déjeune, les enfants se réveillent. 
Martina leur a préparé de quoi travailler pour l’école.
7 h 40, je démarre la volvo, c’est parti. Nous avons comme hier environ 70 kilomètres à parcourir jusque le terminal du Ferry a Larkspur.
Lorsque nous atteignons la 101 qui descend sur San Francisco, nous rencontrons des embouteillages. Nous profitons du fait d’être 2 personnes dans notre véhicule pour emprunter la file de gauche de l’autoroute, valable uniquement pour les Bus et les "Carpool" ou autos dans lesquelles vous avez 2 personnes et plus. 
Ce qui signifie que les 3 voies embouteillées de droite sont exclusivement composées de véhicules dans lesquels vous n’avez qu’une seule personne. Effrayant, tout simplement. Ce système est en place autour de nombreuses agglomérations américaines pour inciter les gens à partager les voitures. On a même vu des publicités pour ce mode de transport à San Francisco. On comprend ce matin qu'il reste du travail à réaliser.
Mais imaginons un instant ce système de Carpool en France… non, qui va respecter cette règle ? C'est déjà assez difficile de faire respecter les voies de bus, alors? Bon ici, le système fonctionne de 6 h 30 a 8 h 30, aux heures de pointe donc. En effet, on voit bien une ou 2 voitures déboiter sur la gauche vers 8 h 28 mais bon, hein ? Tricheur, va !
Imaginons également toute cette énergie dépensée, partie en fumée noire (même si aujourd'hui on a inventé des filtres pour changer la couleur en incolore, ce qui ne le rend pas moins dangereux pour autant), je parle de pétrole, que d’autos à un seul voyageur, que l’on pourrait utiliser juste mieux.
N’y a-t-il pas à San Francisco comme dans d’autres villes précédemment croisées de Park and Ride? On a bien vu des inscriptions sur l’autoroute indiquant ce genre de services. Mais peut-être ne fonctionnent-ils pas aussi bien ici. Mais il est vrai qu'avec la Baie, les ponts, cela ne rend pas les choses faciles.

Malgré la circulation importante, on arrive au parking du Marine Airporter, il y a de la place ce matin, juste de l’autre côté de celui du Ferry vers 8 h 50. 
Je maintiens que les embouteillages en Amérique n'ont rien à voir avec les nôtres en France où l'on peut réellement rester "pégués" au même endroit une heure durant. Certainement encore une fois grâce a cette discipline anglo- saxonne qui nous fait défaut dans les pays du sud de l'Europe. Et je crains que cela ne s’arrange pas avec le temps. Pourtant il y a des solutions quand chacun y met du sien.

Nous parvenons pile poil à attraper le Ferry de 9 h 15. Magnifique ! On dirait bien que la température sera un peu plus fraîche aujourd’hui. On va faire la traversée bien à l'abri.
Arrivés au Ferry Building, nous sortons tout droit. Il y a marché juste a l’extérieur du bâtiment sur la rue.

Nous filons jusque la rue Sacramento récupérer la ligne Bus numéro 1, la California line. Elle traverse toute la ville d'Est en Ouest jusque le Pacifique. 2,25 dollars le ticket. Nous stopperons a hauteur de Lafayette Park. Le consulat d’Allemagne est juste 3 rues au-dessus, 1960 Jackson Street. Martina rentre seule dans l’enceinte. Elle doit y faire certifier un document, c'est tout. 


Joli quartier.


Une de mi heure plus tard, elle a pu effectuer les démarches pour lesquelles elle était venue. Nous pouvons repartir. Nous suivons Jackson jusque Hyde St où l’on croise la ligne du "Cable car". 



On prend un bon café qui réchauffe chez "Nook". Dans le Café, rien que de personnes assises, seules, a consulter leur ordinateur. Je suis sûr qu'ils sont tous sur face book ou twitter à écrire à leurs amis virtuels. Déprimant. 

Pour nous, c'est 2 Cafés,1 Muffin carotte et raisin, très bon, 6,50 dollars.
Une autre table est occupée en terrasse par 3 personnes. Ah tiens des gens sociables. En fait, 2 des 3 personnes sont des Français. Des expat', l’un est cuisinier dans un restaurant presqu’en face, le « Cocotte ».

On poursuit sur Hyde St jusque le haut de la fameuse Lombard Street. 


Au loin, Coit Tower et le Bay Bridge.


Photos, mais aussi photo des gens qui prennent des photos, toujours très nombreuses.

En bas de cette fameuse route auto-déclarée "la plus tortueuse du monde".(on voit bien qu’ils n’ont pas roulé au Costa Rica ici ou dans des villes de plus de 300 ans) on poursuit tranquillement notre descente vers Fisherman’s wharf par Chestnut St. 




Petite pause au San Francisco Art Institute, belle école d’art de la ville.




















On doit rejoindre Emmanuelle au restaurant Bubba Gump au Pier 39.


On se dirige vers Fisherman's Wharf, passant notamment par cette étonnante boutique où sur 4 murs, rien que des petites voitures. Splendide!





On passe devant les restaurants où l'on sert la traditionnelle soupe de crabe servie dans un bol fait de pain (Chowder in a sourdough bowl)

A l’entrée du Bubba Gump, je demande a l’accueil de pouvoir jeter un coup d’œil voir si le groupe est arrive. Ils sont déjà là. On se fera placer à leur table. Tout autour de nous, des Français. Plusieurs groupes en effet se retrouvent dans ce restaurant en même temps. 


Mais oui, c'est bien elle.

Cela faisait longtemps que l'on ne s'était vus, cela fait plaisir. Incapables de se voir à Marseille où nous résidons tous, nous avons réussi à nous donner rendez-vous à plus de 10.000 kilomètres de chez nous. On va se retrouver avec un excellent dessert offert par la maison. Sympa.

On part a l’issue du repas en balade tous les 4, avec Pierre, le compagnon d'Emmanuelle. On aurait bien aimé grimper sur le Cable Car mais les après-midi, c'est juste trop de monde. C’est vrai que c’est souvent complet l’après-midi. On repasse devant Lombard on poursuit un peu le chemin que l’on a fait ce matin mais a l’envers.

On ballade ainsi un bon moment via Nob Hill. On finira dans un Bar d’hôtel juste à côté de Union Square, le quartier avec les jolis commerces, à déguster un verre d’excellents vins de la vallée où nous allons bien devoir penser rentrer.
Nous quittons Emmanuelle et Pierre à 18 h 10 sur Union Square et partons d'un pas rapide en direction du Ferry.
Normalement, pour le sens San Francisco-Larkspur, il y a des Ferry toutes les 1/2 heures. Nous manquons de très peu le 18 h 30. On le voit quitter le quai juste devant nous en fait. Pas de bol, juste après cet horaire-là, il nous faut patienter jusque le prochain qui n’est qu’à 19 h 20. On se branche avec notre petit ordi sur une connexion public pour regarder nos mails. 


En attendant le départ du Ferry, chacun regarde son smart phone. Toujours cet Homme qui se sociabilise de plus en plus, hein? Quel tête a ton voisin? Euhh...


Au moment du départ du Ferry, il fait nuit, on a droit à la baie de San Francisco by night, superbe. 


Pleine lune sur Bay bridge.

Nous rentrons vers 21 h 30 à la maison. On va pouvoir coucher les enfants après qu'ils nous ont raconté leur journée et nous la nôtre.

Mercredi 8 octobre
Petite journée école pour les enfants.
Nous avons surtout rendez-vous ce soir au Café Citti de Kenwood avec David et Nancy Hodges. Nous leur avions rendu visite l'an passé un peu plus au nord, à Sea Ranch, dans leur très jolie maison de bord d'Océan toute en bois.
Il sont revenus il y a peu de leurs vacances en France où ils ont parcouru le canal du Nivernais en bateau.
L'occasion de présenter ces deux couples d'amis que nous aimons beaucoup. Ils ont en commun l'humour et l'amour de la bonne chair. 


Une excellente soirée au Café Citti avec nos amis californiens. Excellent chianti black rooster (juste une manière de reconnaître un bon chianti, ce coq) et succulentes lasagnes en prime.

Jeudi 9 octobre
Nouvelle journée d'école pour Maxime et Etienne.
Vers 17 heures, lorsque la lumière se fait plus oblique, je prends de nouveau le vélo. Je reste sur la warm springs road jusque Glen Ellen. Route bien plaisante, on y croise des dindes sauvages...

Vendredi 10 octobre
Martina et Anita parties pour une journée "filles" du côté de Sonoma, les garçons que nous sommes se dirigent de nouveau vers le Park Jack London pour une bonne balade dans les bois. 



Nous voici de nouveau entourés de ces eucalyptus géants, ce sont ces arbres qui perdent leur écorce régulièrement, ainsi que de Red woods. 


Ce ne sont certes pas les Red Woods du Nord de l'Etat, à la limite de l'Orégon, dont nous avions tant aimé traverser les forêts, mais cela est tout de même chouette de se retrouver parmi ces arbres que l'on devine, en rapport à la taille, plusieurs fois centenaires. Un Red Wood ou Séquoia pousse en effet de 30 cm environ par an.

Nous irons jusque le lac qu'a fait creuser Jack London. Il a bien besoin d'un curage. Les volontaires rencontrés l'autre jour nous ont dit que le Park avait besoin encore de fonds pour faire ces travaux. Difficile d'imaginer vu l'état dans lequel il est aujourd'hui que ce lieu était apprécié pour la baignade, les balades en barque et la pêche.


Nous repassons par la maison des London montrer les carpes aux enfants.

Nous irons également jusque la maison de rêve qu'ont imaginé les London. 



Plus de 1.000 m2 habitables. Enorme bâtisse en pierres avec nombreuses cheminées, multiples pièces, cuisines, salons... Cette maison ne sera jamais habitée. Elle brûlera entièrement  juste un mois avant la date prévue d'emménagement de la famille, en 1913. London n'aura jamais le temps de reconstruire ce "rêve" avant sa mort en 1916. 


Toujours de magnifiques arbres Red wood juste à côté où nos deux compères peuvent deviser en toute tranquillité.


Martina et Anita sont toujours sur Sonoma, un peu plus au sud, à apprécier les bons petits établissements de cette sympathique petite ville.

On se retrouvera tous l'après-midi à la maison.

Repas du vendredi soir des enfants : filet mignon de porc en croûte de purée de pommes de terre. En légumes, carottes, chou fleur et brocolis accompagnés d'une sauce béchamel. Dessert, un crumble aux pommes. Bon j'ai encore bien mis la main à la pâte mais les enfants peuvent être satisfaits de leur réalisation. C'est très bon.

Samedi 11 octobre
On s'attarde vraiment sur l'oreiller ici.
Après le petit-déjeuner, je prépare une pâte brisée pour tout à l'heure. Je dois en effet montrer à Anita comment préparer une quiche lorraine.
Martina et moi irons ensuite sur Sonoma où nous étions l'an passé et que j'ai envie de revoir et parcourir à pieds. Nous avons repéré un magasin de jeux et jouets où nous stoppons sur la route. On va en profiter pour acheter un cadeau d'anniversaire pour les 10 ans d'Etienne que nous célébrerons le 29 de ce mois en Equateur.

Nous irons ensuite nous trouver un parking proche du centre, pas si facile en ce premier jour de week-end prolongé, lundi sera férié pour cause de Colombus day.

Sonoma reste une ravissante petite ville touristique, avec de nombreux restaurants, galeries d'art ou de photos, de jolis magasins. L'un d'entre eux, le Sonoma-Williams a une histoire sympa. On vient de réouvrir ce magasin ici à Sonoma, là où le premier de l'enseigne avait ouvert à la fin des années 50. 



Monsieur Williams, jeune à l'époque avait découvert un certain art de vivre en Europe, en France notamment et en avait ramené des articles de cuisine et de décoration qu'il a eu l'idée de commercialiser aux Etats-Unis. Ce magasin fut le premier de plusieurs dont à San Francisco. L'idée était de réouvrir le magasin historique ce qui est fait à présent depuis quelques jours seulement. Toujours de très belles choses avec des casseroles en cuivre, du Le Creuset, All Clad (bon, ce n'est pas français mais ces casseroles et poêles sont absolument géniales), Cornue... et un espace pour des cours de cuisine. Très jolie boutique, vraiment.


On poursuit notre tour de ville.


Nous repassons également par le magasin, restaurant nommé "Cheese Factory". On y trouve du vin, du fromage, tant d'Italie, de France, des Etats-Unis, de la charcuterie... Bon je craque et je nous prends plusieurs fromages, un saucisson italien, un vin rouge zinfandel de Dry Creek.
Nous reprenons la voiture pour un Safeway tout proche sur la Napa West. Nous devons récupérer du lait entier pour la quiche, mais aussi quelques fruits et légumes.
Il est 14 h 30 passé lorsque nous rentrons à la maison. Un peu décalés dans les horaires.
Frank, Anita et les enfants nous attendent pour partir pour un vignoble tout proche, KUNDE, pour un festival de la citrouille.
Je vais avant tout cuire ma pâte que j'ai préparée ce matin. Le four cuit toujours un peu trop vite mais bon.
On grignote un morceau, Martina et moi, fromage charcuterie et crackers. Fast food.
On part pour ce vignoble situé à moins de 500 m de là.


En effet, sont présents de sacrés spécimens de citrouilles, certains de 450 livres ce qui à 450 g la livre fait un sacré morceau.
On s'offre nue petite dégustation avec du Sauvignon blanc et du Cabernet Sauvignon. Maxime, lui, s'offre un maquillage spectaculaire.


Attention, le tigre s'est échappé.

Pour le retour, on prend une route plus longue, afin de profiter un peu plus des paysages vignerons de cette belle vallée de Sonoma.
De retour à la maison, je me lance dans la réalisation de la quiche. Je cuis les lardons avec du poivrons. Je mélange mes oeufs, mon lait entier, noix de muscade, sel poivre et une cuiller de farine. J'enfourne. Ce four à gaz va me faire gagner 10 minutes sur le temps de cuisson.

Nous sortons, Frank, Anita, Martina et moi ce soir tous les 4 au restaurant. Nous avons réservé dans un restaurant Indien, le Yeti, à Glen Ellen.




















Excellent diner que celui-là. On commence avec des bulles de chez Gloria Ferrer. Service impeccable, cuisine excellente, avec des crevettes au curry, du poisson, du poulet... Quelles saveurs!



 On n'avait pas mangé indien depuis longtemps, un régal! Une excellente soirée!

Sur la route du retour, on va voir traverser la route des biches, un faon et un Jack rabbit. Oui, il y a de la vie sauvage ici et il vaut mieux avoir les sens en éveil.

Nous rentrons coucher les enfants sagement restés à la maison à déguster la quiche que j'ai préparée aujourd'hui et on s'installe derrière la maison pour un dernier verre de vin.

Dimanche 12 octobre
Joli coup de vent la nuit dernière. 



Il y a des feuilles de châtaigner partout dans le jardin. Si, jusqu'à présent il fallait ramasser tous les jours les marrons, aujourd'hui les enfants feront un tas de feuilles où il fait toujours bon se précipiter.



Frank et Anita apprécient une nouvelle fois leur terrasse pour ce premier café. Il ne fait pas froid du tout ce matin.






Les enfants font faire une dernière bataille à leurs légions de guerriers-marrons avant de devoir tout ranger. Nous reprenons la route, ou plutôt les airs demain.




Anita et Frank ont reçu des nouvelles de Julie, leur fille. Elle et Keith avaient visité une maison et fait une offre hier. Il semblerait que leur offre soit acceptée. Cela signifie qu'il va falloir commencer à faire les cartons car l'emménagement est prévu pour dans 3 semaines. Leur maison où nous avions été l'an passée est vendue et il faut vite changer pour la nouvelle.
Frank et Anita vont devoir se rendre à Larkspur aujourd'hui pour donner un coup de main. tout va très vite au niveau de l'immobilier ici à San Francisco. Le marché n'est pas frileux comme ailleurs.

Juste le temps de montrer à Anita comment préparer une pâte à pizza sur son appareil Kitchen Aid et préparer une sauce tomate maison avec ail et oignon.
Ils vont en effet partir chez Julie un peu plus tard.
Je vais congeler les pâtes à pizza et la sauce. On ne va pas les manger aujourd'hui. On a encore pas mal de restes que l'on va pouvoir "arranger" à notre façon.

Dernière journée à Kenwood, Californie. Il fait un temps splendide encore. On n'aura pas reçu une goutte d'eau en 10 journées complètes que nous aurons passées ici. On a perdu l'habitude quand au Costa Rica, en cette saison on reçoit des seaux d'eau sur la tête chaque après-midi.

Le climat nord Californien me convient toujours autant je dois avouer. Chaud le jour, frais la nuit en cette saison. J'ai pu faire un peu de vélo, une fois avec Maxime, une fois seul. Cette partie de la Californie avec ses vignobles, ses collines, ses petites routes est vraiment très agréable. La proximité de la superbe et vivante San Francisco ne gâte rien.

Merci les amis en tous les cas pour ce nouveau séjour très agréable. On a pu s'y reposer et apprécier les bonnes choses.

Demain c'est le départ, destination l'Equateur et Quito. En route pour de nouvelles aventures. Suivez-nous sur les blog Les Capel en Equateur. A bientôt.

Les Capels'